Alexis de Tocqueville, Uno Sguardo Realista e Dubbioso sulla Sicilia / di Emanuele Gentile
Résumé
Le voyage représente un des aspects les
plus importants de l’aventure humaine. En effet, l’homme se met en voyage pour
satisfaire son propre désir de connaître le monde. Le voyage, action du génie
humain, se compose de deux éléments : un psychologique, le désir, l’autre
dynamique, l’action de
se déplacer. On peut se déplacer physiquement, mais le voyage
peut avoir aussi une connotation métaphysique. Tout cela a donné origine à
l’imposante production littéraire du récit de voyage.
L’homme a souvent raconté à travers des récits de voyage ses expériences comme
métaphore d’un voyage plus complexe appelé vie.
Un récit de voyage sur la
Sicile a retenu mon attention, les Extraits du Voyage en Sicile de Alexis
de Tocqueville. Avoir choisi de présenter une Thèse sur ce sujet
m’a permis de réaliser un rêve que depuis longtemps je voulais accomplir :
présenter un Mémoire sur Tocqueville et
la Sicile.
Le célèbre
penseur français visita la Sicile en 1826 avec son frère Edouard et il en tira
un récit parvenu à nous sous forme d’extraits puisque la
copie originale n’a jamais été retrouvée. Le voyage de Tocqueville s’inscrit
dans le sillon du Grand Tour, c’est à dire une façon de
voyager très populaire au cours du dix-septième et dix-huitième siècles.
Le premier chapitre tente de
comprendre mieux le Grand Tour. Plusieurs aspects ont faits objet d’attention
afin de permettre au lecteur une compréhension ponctuelle du phénomène. J’ai
commencé par un excursus sur les différents types de voyages au cours de
l’histoire pour, en suite, donner d’utiles informations sur la genèse du Grand
Tour au niveau de ses motivations et pour décrire l’ambiance culturelle de
référence. Mais je ne voulais pas décrire le Grand Tour d’une façon trop philosophique et j’ai décidé de poser mon attention aussi sur les aspects pratiques de la vie
quotidienne d’un voyageur visitant l’Italie du dix-septième et du dix-huitième
siècle. Je me suis, donc, intéressé aux itinéraires, aux logements, à la
logistique, aux documents et à tous les aspects indispensables. Souvent les
faits historiques sont mieux compris par la connaissance du quotidien.
Le chapitre suivant est
organisé sur divers niveaux ayant comme point commun l’expérience des voyageurs
français en Sicile. Le chapitre mise surtout à comprendre pourquoi la Sicile
n’était pas considérée partie intégrante du Grand Tour et comment s’articulait
l’itinéraire des voyageurs en Sicile. En suite, avant d’introduire les plus
important voyageurs français et Alexandre de Tocqueville, j’ai voulu mentionner
des faits essentiels pour mieux comprendre le « background » des voyageurs. Je me suis, donc, posé la question sur les motivations réelles
qui portaient les Français à visiter souvent les pays étrangers. Un aspect
fondamental est la présence de l’étrange dans le récit de voyage. Aspect
fortement lié à la problématique de l’intertexte et à la difficulté d’utiliser
la bibliothèque.
Le dernier chapitre est
entièrement dédié à l’analyse des Extraits du Voyage en Sicile. Pour
rendre plus lisible cette analyse j’ai décidé de fractionner le texte en
différentes parties. Chaque partie comporte des extraits du texte en langue
originale et commentée. Après cela j’ai développé des notes afin de mettre en
relief les aspects que j’ai retenus les plus particuliers. La conclusion est
une conséquence de ce chapitre parce qu’il faut enquêter sur les points en
commun de Tocqueville avec l’expérience des voyageurs compatriotes
du dix-septième et du dix-huitième siècle. Mon Mémoire se
termine avec la publication du texte intégral des Extraits du Voyage en Sicile et la carte de l’itinéraire.
Le résultat de ce travail est le profil d’un
voyageur atypique même si Tocqueville révèle beaucoup de points en commun avec
d’autres voyageurs compatriotes. La particularité de l’expérience de
Tocqueville se place entre deux termes qui représentent les bases
méthodologiques du penseur français : réalisme et doute. L’action
d’analyse n’est jamais soumise à des préjugés, mais elle se met toujours en
rapport continuel avec
la réalité. Tandis que le doute est le mode principal
d’investigation parce que Tocqueville n’accepte pas d’interagir avec la réalité
sans esprit critique.
Le professeur Sergio Guglielmino a raison quand il affirme «Dai brani tramandataci... che abbiamo analizzato, Tocqueville ci appare come un viaggiatore eccentrico e per
certi versi anarchico, rispetto al genere letterario dei viaggi che fu in auge
nel secolo scorso.»
Contesto
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Alexis de Tocqueville, Uno Sguardo Realista e Dubbioso sulla Sicilia, di Emanuele Gentile
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